Les avocats au Burkina Faso sont en grève jusqu'au 8 juin en signe de protestation contre l'incarcération et l'inculpation de Me Guy-Hervé Kam, accusé de "complot contre la sûreté de l'État". Le bâtonnier de l'Ordre a annoncé cet arrêt de travail de l'ensemble de la profession. Me Guy-Hervé Kam est détenu à la maison d'arrêt et de correction des armées (MACA) depuis quatre mois, dans des conditions de secret. La justice militaire burkinabè l'accuse de "complot contre la sûreté de l'État" et "association de malfaiteurs".
Cette détention prolongée et l'absence de transparence dans la procédure sont jugées inacceptables par les avocats, qui avaient déjà fait grève le 15 février dernier.
L'ordre des avocats au Burkina Faso prévoit que lorsqu'une grève est décidée, tous les membres de la profession doivent la respecter sous peine de sanctions, voire de radiation. En conséquence, il y avait peu d'avocats vêtus de robes noires dans les prétoires du pays mardi.
Il s'agit de la deuxième grève des avocats burkinabè en quatre mois. Cette fois-ci, elle durera quatre jours consécutifs, jusqu'au samedi 8 juin. Les revendications des avocats portent sur les nombreux vices de procédure et le non-respect des décisions de justice rendues à deux reprises en faveur de la libération de Guy-Hervé Kam par le Tribunal de grande instance (TGI).
Les avocats au Burkina Faso sont en grève jusqu'au 8 juin en signe de protestation contre l'incarcération et l'inculpation de Me Guy-Hervé Kam, accusé de "complot contre la sûreté de l'État". Le bâtonnier de l'Ordre a annoncé cet arrêt de travail de l'ensemble de la profession. Me Guy-Hervé Kam est détenu à la maison d'arrêt et de correction des armées (MACA) depuis quatre mois, dans des conditions de secret. La justice militaire burkinabè l'accuse de "complot contre la sûreté de l'État" et "association de malfaiteurs".
Cette détention prolongée et l'absence de transparence dans la procédure sont jugées inacceptables par les avocats, qui avaient déjà fait grève le 15 février dernier.
L'ordre des avocats au Burkina Faso prévoit que lorsqu'une grève est décidée, tous les membres de la profession doivent la respecter sous peine de sanctions, voire de radiation. En conséquence, il y avait peu d'avocats vêtus de robes noires dans les prétoires du pays mardi.
Il s'agit de la deuxième grève des avocats burkinabè en quatre mois. Cette fois-ci, elle durera quatre jours consécutifs, jusqu'au samedi 8 juin. Les revendications des avocats portent sur les nombreux vices de procédure et le non-respect des décisions de justice rendues à deux reprises en faveur de la libération de Guy-Hervé Kam par le Tribunal de grande instance (TGI).
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