Après la visite du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre de l’Urbanisme au marché de Colobane pour rassurer les commerçants visés par des déguerpissements, les réactions sont mitigées. Si certains applaudissent les promesses de solutions de déménagement, d'autres restent méfiants face à la poursuite des opérations de déguerpissement.
Sous les yeux des habitants, des agents municipaux continuent de jeter des cartons et des tôles dans un camion poubelle, malgré les promesses de suspension des opérations faites par le Premier ministre. Selon Seydou Tall Mbaye, directeur des services techniques de la commune, la légalité prime et les déguerpissements se poursuivront tant que les commerçants occupent illégalement l'espace public.
Pour Serge, vendeur de produits électroniques, la manière dont sont menées les opérations est inadmissible, avec des délais de déplacement trop courts. En revanche, Ibrahima, vendeur de chaussures de sport, estime que l'Etat doit s'investir davantage en créant de nouveaux marchés et en facilitant l'accès à des places pour les commerçants.
En attendant les propositions concrètes de déplacements, les commerçants restent dans l'attente d'une solution pour leur avenir professionnel.
Après la visite du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre de l’Urbanisme au marché de Colobane pour rassurer les commerçants visés par des déguerpissements, les réactions sont mitigées. Si certains applaudissent les promesses de solutions de déménagement, d'autres restent méfiants face à la poursuite des opérations de déguerpissement.
Sous les yeux des habitants, des agents municipaux continuent de jeter des cartons et des tôles dans un camion poubelle, malgré les promesses de suspension des opérations faites par le Premier ministre. Selon Seydou Tall Mbaye, directeur des services techniques de la commune, la légalité prime et les déguerpissements se poursuivront tant que les commerçants occupent illégalement l'espace public.
Pour Serge, vendeur de produits électroniques, la manière dont sont menées les opérations est inadmissible, avec des délais de déplacement trop courts. En revanche, Ibrahima, vendeur de chaussures de sport, estime que l'Etat doit s'investir davantage en créant de nouveaux marchés et en facilitant l'accès à des places pour les commerçants.
En attendant les propositions concrètes de déplacements, les commerçants restent dans l'attente d'une solution pour leur avenir professionnel.
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