Après des mois de discussions, le déploiement d'une force multinationale en Haïti semble se concrétiser. Toutefois, la présence majoritaire de soldats et de policiers africains, principalement kényans et béninois, soulève des interrogations. Selon Brice Ahounou, cette initiative laisse certains observateurs perplexes. Bien que l'aide de la communauté internationale soit bienvenue, les motivations derrière ce déploiement restent floues pour beaucoup. Certains acteurs haïtiens s'interrogent sur les raisons pour lesquelles les forces locales ne sont pas renforcées pour faire face aux défis sécuritaires, plutôt que de recourir à une intervention extérieure. Une nouveauté notable réside dans le déploiement prévu de 2 000 policiers béninois aux côtés des forces kényanes. Cette décision soulève des questions sur les liens historiques et culturels entre le Bénin et Haïti, justifiant ainsi cet engagement exceptionnel de la part de Cotonou. Cette démarche trouve également écho dans une lettre adressée au président béninois par Tété Godwin, un homme politique togolais âgé de 97 ans. Cette correspondance témoigne de la solidarité régionale envers Haïti, soulignant l'importance des fraternités africaines dans les efforts de reconstruction du pays.Par le passé, Haïti avait exprimé le désir d'adhérer à l'Union africaine, basant sa demande sur des liens culturels et historiques forts. Malheureusement, cette requête a été rejetée en 2016, malgré une volonté affichée de rétablir cette connexion. Brice Ahounou exprime son soutien à une réintégration d'Haïti au sein de l'Union africaine, soulignant le rôle important que le pays a joué dans l'histoire de l'Afrique. Il appelle à une prise de conscience collective autour du bicentenaire de l'indemnité que Haïti a été contrainte de verser à la France en 1825, espérant que cela conduira à des gestes concrets de réparation et de solidarité de la part de la France envers le peuple haïtien.
Après des mois de discussions, le déploiement d'une force multinationale en Haïti semble se concrétiser. Toutefois, la présence majoritaire de soldats et de policiers africains, principalement kényans et béninois, soulève des interrogations. Selon Brice Ahounou, cette initiative laisse certains observateurs perplexes. Bien que l'aide de la communauté internationale soit bienvenue, les motivations derrière ce déploiement restent floues pour beaucoup. Certains acteurs haïtiens s'interrogent sur les raisons pour lesquelles les forces locales ne sont pas renforcées pour faire face aux défis sécuritaires, plutôt que de recourir à une intervention extérieure. Une nouveauté notable réside dans le déploiement prévu de 2 000 policiers béninois aux côtés des forces kényanes. Cette décision soulève des questions sur les liens historiques et culturels entre le Bénin et Haïti, justifiant ainsi cet engagement exceptionnel de la part de Cotonou. Cette démarche trouve également écho dans une lettre adressée au président béninois par Tété Godwin, un homme politique togolais âgé de 97 ans. Cette correspondance témoigne de la solidarité régionale envers Haïti, soulignant l'importance des fraternités africaines dans les efforts de reconstruction du pays.Par le passé, Haïti avait exprimé le désir d'adhérer à l'Union africaine, basant sa demande sur des liens culturels et historiques forts. Malheureusement, cette requête a été rejetée en 2016, malgré une volonté affichée de rétablir cette connexion. Brice Ahounou exprime son soutien à une réintégration d'Haïti au sein de l'Union africaine, soulignant le rôle important que le pays a joué dans l'histoire de l'Afrique. Il appelle à une prise de conscience collective autour du bicentenaire de l'indemnité que Haïti a été contrainte de verser à la France en 1825, espérant que cela conduira à des gestes concrets de réparation et de solidarité de la part de la France envers le peuple haïtien.
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